Le journal infirme de Clara Muller – Karim Madani

Pour commencer la nouvelle année, je me suis décidée à enfin sortir ce livre de ma Pal. Si mes souvenirs sont bons, je l’ai gagné lors d’un concours organisé par Galleane l’été 2012. Ca fait donc un bon moment qu’il attendait patiemment d’être lu…

Le journal infirme de Clara Muller

Résumé (présentation de l’éditeur) :
Nom : Muller
Prénom : Clara
Age : 16 ans et des miettes
Adresse : Paris, Ville Haute
Epoque : le futur (2015)
Mail : boderline125@gmail.com
Lycée : Guillaume Apollinaire
Situation générale : Bizarre, étrange, fêlée
Situation particulière : Fille Frappée d’Opprobre (FFO)
Bande-son : Alice in Chains, Marilyn Manson
Films cultes : Requiem For A dream, Orange mécanique
Quand vous aurez ce journal en main, je serai déjà morte.

Première phrase :
« Moi : Clara Muller, 16 ans et des miettes. »

Nombre de pages :
Sarbacane : 271 pages

Mon avis :
Pour ma première lecture de l’année 2016, je dois dire que j’ai fait dans l’originalité… La forme du roman n’est pas spécialement originale puisqu’il s’agit d’un journal intime. L’histoire n’a rien non plus d’originale puisqu’il s’agit d’une dystopie avec une adolescente en mal-être dans le monde pourri où elle vit. Par contre, le style d’écriture de l’auteur mélangé à l’histoire et à la forme du roman font un tout original.

Le début de ma lecture (et pendant une grosse partie de celui-ci, pour être honnête) a vraiment été difficile. J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le monde où l’histoire se déroule. Nous sommes dans le futur bien que ça se passe en 2015 (le livre a été publié en 2012). Il y a vraiment une grosse différence entre le Paris que l’on connaît et le Paris inventé par l’auteur. En soit, cela ne me pose pas de problème. Ce qui me dérange c’est qu’il n’y a aucune explication, on découvre le tout au fur et à mesure alors que bien évidemment les personnages sont au fait du fonctionnement du lieu où ils vivent.

Clara qui est une adolescente mal dans sa peau nous raconte son histoire. Sa vie est sombre, triste, elle n’a aucun but. Bien qu’elle fasse partie de l’élite, elle ne rêve que de vivre dans la Ville Basse, la partie moins gâtée par la vie. De ce fait, elle se fait rejeter par ses camarades de lycée.
On l’accompagne dans ses délires, dans ses déboires, dans son quotidien. Un quotidien qui est bien loin de faire rêver. Pourtant, j’ai parfois eu le sentiment que Clara se complaisait dans sa situation, qu’elle n’avait rien envie de faire pour que ça s’arrange…

Aimé ? Pas aimé ? Là est toute la question ? Je ne sais pas, j’ai eu beaucoup de mal avec le style et l’histoire mais paradoxalement, j’ai aimé la façon dont l’auteur montre le mal être de Clara.

En bref :
Pour commencer l’année 2016, je n’ai pas choisi le livre le plus gai. C’est plutôt une vision pessimiste de notre avenir que l’auteur nous offre. Ce qui est rassurant c’est que le futur imaginé par l’auteur n’est pas encore arrivé jusqu’à nous. J’espère que mes prochaines lectures seront plus optimistes parce que sinon je vais déprimer.

Le moins :
Le manque d’explication concernant l’univers.

Le plus :
La façon dont l’auteur nous fait ressentir le mal être de Clara.

L’auteur (présentation de l’éditeur) :
Karim Madani
Karim Madani vit à Ivry (95). Ancien journaliste spécialisé dans les cultures urbaines, il est passé à l’écriture avec Hip-Hop Connexion (Sarbacane, EXPRIM’), recevant un bel accueil public et critique (3 000 ex. vendus, Juke- Box du salon de Montreuil 2008) ; puis il publie plusieurs romans chez d’autres éditeurs – Cauchemar périphérique (Philippe Rey, 2010) remporte le Prix du Polar SNCF. Il revient à la collection EXPRIM’ pour une saga futuriste où il peut dépasser les limites du genre policier et oser plus de fantaisie.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à aller faire un tour sur :
son twitter

La maison d’édition :
Sarbacane
Redonner sa place à la lecture, dans des albums jeunesse à la fois exigeants et à la portée de tous : c’est, à sa création en 2003, la ligne éditoriale de Sarbacane, qui vient de fêter ses 10 ans.
Au bout de la sarbacane, il y a l’envie d’aller loin, de toucher juste, de piquer l’intérêt et la curiosité. Et la conviction que le texte, le propos et l’histoire sont trop souvent les « parents pauvres » d’albums séduisants sur le plan visuel, mais décevants côté lecture, et pas toujours très parlants ni suffisamment attachants pour leur premier public : les enfants.
Saveur d’une bonne histoire, humour et complicité avec le lecteur quel que soit son âge, simplicité n’empêchant pas la profondeur… C’est la touche Sarbacane, avec les meilleurs auteurs et illustrateurs du moment, à découvrir au fil des pages.
Avec les années, la maison a su aussi se diversifier tout en continuant d’innover : en novembre 2006, elle lance une collection de romans Nouvelle génération tournée vers les grands ados et jeunes adultes, sous le label Exprim’, qui a fait bouger les lignes. Puis en 2007, elle démarre un catalogue BD pour enfants et pour adultes, aussi ouvert et exigeant que celui de l’album jeunesse, qui sera vite identifié par le public et les professionnels.
Toujours indépendante, la maison a construit au fil des ans un catalogue varié, ambitieux, de plus de 450 titres, synonyme de qualité pour le public et les professionnels et toujours à hauteur d’enfant et de son public. Elle a conservé son positionnement fort du début, sur le texte et le plaisir de lecture, pour donner aux enfants – et aux ados – l’envie d’ouvrir les livres.

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3 réflexions sur “Le journal infirme de Clara Muller – Karim Madani

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