Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas un blogueur mais un auteur qui se prête au jeu du portrait chinois.
Pourquoi Thierry Berlanda ? Tout simplement parce que j’apprécie beaucoup sa plume. J’ai eu la chance de découvrir L’insigne du boiteux en 2014. J’ai tout de suite été emportée par l’histoire et par le style de l’auteur. Vous pouvez découvrir ou relire mon avis par ici.
Aujourd’hui, le 21 janvier 2016, L’insigne du boiteux vit une seconde vie en étant réédité avec une nouvelle couverture. C’est donc l’occasion de faire un peu plus ample connaissance avec l’auteur.
Portrait chinois de Thierry Berlanda :
Si vous étiez un écrivain (autre que vous) ?
Je suis dans l’embarras du choix. Peut-être Zweig, pour son art de décrire précisément les sentiments, et Dostoïevski, pour la force des enjeux philosophiques de ses plus grands romans.
Si vous étiez un roman ?
Notre-Dame de Paris. C’est le premier grand roman que j’ai lu, adolescent. Je crois que les personnages que je crée doivent tous quelque chose à ceux de Victor Hugo.
Si vous étiez un genre littéraire ?
L’épopée.
Si vous étiez un héros de littérature ?
Monte Christo, mais moins le vengeur que le héros providentiel. D’ailleurs je pense que Dumas est un grand auteur, injustement méprisé par les pisse-froid.
Si vous étiez une ponctuation ?
Le point d’interrogation. Et pas le point final, en tout cas.
Si vous étiez une langue ?
Le français, mais j’aime aussi beaucoup l’anglais. Chacun a son charme, très différent l’un de l’autre ; chacun a aussi son pouvoir propre : le français nous fait comprendre les situations, l’anglais nous les fait vivre.
Si vous étiez un conte de fée ?
La Belle et la Bête, sublimé par Cocteau. J’aime aussi beaucoup Peau d’âne, magnifié par Demy.
Si vous étiez une couverture de livre ?
Aujourd’hui, celle de L’Insigne du Boiteux, non seulement parce qu’elle est belle, mais parce qu’elle nous « embarque ». Je le dis d’autant plus facilement que je n’y suis pour rien.
Si vous étiez une maison d’édition ?
La Bourdonnaye bien sûr. Ou alors Le Seuil ou Gallimard, mais telles qu’elles étaient il y a quarante ans.
Si vous étiez un accessoire de lecture ?
Une paire de lunettes, hélas.
Donnez-nous envie de découvrir votre plume…
J’essaie que pas un mot ne manque, et aussi qu’il n’y ait pas un mot de trop. Quand cet équilibre est réalisé, l’écriture est dynamique et engageante. On appelle cela le style.
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